Markus : découverte de son premier album “Reminiscences”
Déjà connu comme réalisateur, acteur de théâtre et de cinéma (on l’a adoré dans la série Plan cœur), Markus, alias Marc Ruchmann sort son premier album le 19 juin chez Antipodes Music. Reminiscences – Part I et II, dont le premier titre Future Memories est déjà disponible, mélange ingénieusement le beatbox, ainsi que des voix et des sonorités venues d’ailleurs. Nous l’avons rencontré à cette occasion.
D’où vient votre nom de scène Markus ? On peut lire sur internet qu’il y a un lien avec le peintre Mark Rothko. Info ou intox ?
Alors pas du tout ! Effectivement j’ai mentionné cet artiste, parce que je considère que ma musique peut avoir un coté abstrait, comme les tableaux de Rothko justement, où le spectateur peut se projeter. Pour mon nom de scène, je m’appelle Marc tout simplement et tous mes potes m’appellent Markus. Il était donc évident que je garde Markus comme pseudo. Je fais aussi parti d’un groupe jazz dans lequel je m’appelle seulement “Kus”.
Comment s’est déroulée la collaboration avec les chanteurs ? Comment les avez-vous choisis ? Par exemple, Nya ?
Nya est un ami de longue date. Quand j’ai composé ce morceau (Future Memories, ndlr), je ne le voyais pas du tout instrumental. C’est hip hop, jazzy assez poétique… Il était assez évident que Nya allait parfaitement correspondre au profil du morceau. Et en plus il y a longtemps que j’avais envie de bosser avec lui. C’était l’occasion !
Que représente la pochette de l’album ? Surtout qui ?
En fait, il va y avoir deux pochettes sur ce disque, parce qu’il y a deux parties (Part I & II, ndlr). Pour moi cet album a été créé en deux mouvements : le premier mouvement est composé de chansons avec des voix chantées. Le second est beaucoup plus intimiste, voire onirique avec des voix susurrées et des formats plus poétiques dans l’approche des compositions. C’était important pour moi de dissocier ces deux parties, ces deux mouvements, d’où ces deux pochettes. une première qu’on a pu voir avec le single Future Memories, où il y a une photo de moi petit, avec deux jumelles à mon bras.
En graphisme, en général on met le regard vers la droite, comme si on regardait un peu vers l’avenir, dans le sens de l’écriture. La pochette de la Part I, c’est moi de profil qui regarde à gauche, comme vers le passé. C’est donc, l’enfant qui regarde vers l’avenir et moi maintenant qui regarde vers le passé.
Vous connaissez le contact direct avec le public, notamment par le théâtre. Cela vous manquait-il au cinéma ?
Effectivement, j’ai fait beaucoup moins de théâtre ces dernières années, mais je compte bien y revenir, car ça me manque. Heureusement, les concerts permettent le contact avec le public. Je n’ai jamais abandonné la scène, parce que j’ai toujours fait des concerts, partout dans le monde. Le lien avec le public ne m’a donc jamais quitté. Et c’est vrai que l’aspect vivant est primordial.
Propos recueillis par Flore Prévost-Leygonie
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